La Nouvelle-Zélande acclame ses héros
L'heure des vacances a enfin sonné pour les All Blacks. Après avoir enchaîné douze matchs en quatorze semaines, les nouveaux Champions du monde ont retrouvé le calme de leur foyer. Repos du guerrier mérité pour l'armée noire, à l'issue d'une campagne internationale au long cours et à l'issue de laquelle ils auront perdu les Tri-Nations, mais remporté le titre mondial qui les fuyait depuis 24 ans.
Au lendemain de la finale, les joueurs ont eu le droit à un triomphe dans les rues d'Auckland, Christchurch et Wellington. Trois parades en autant de journées, pour remercier les Néo-Zélandais de leur soutien et leur présenter cette Coupe Webb Ellis qu'ils n'espéraient (presque) plus, tant elle leur avait glissé entre les doigts jusque là.
Le M.A.B. a assisté au défilé d'Auckland, en se fondant dans une foule compacte de 200.000 personnes. Il a aussitôt fait son rapport à RTL pour la matinale du 25 octobre :
De mémoire de Kiwis, on n'avait jamais vu Auckland à pareille fête, si ce n'est, mais dans une moindre mesure, en 1995, pour célébrer les vainqueurs de l'America's Cup.
Richie McCaw brandit la Coupe Webb Ellis devant une foule (un peu) en délire...
Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine
Et pourtant, ces Néo-Zélandais sont d'étranges personnages. Ils viennent de remporter le titre mondial à domicile, dans la compétition la plus relevée de leur sport favori, après deux décennies d'échecs, et quand leur heure est enfin arrivée, qu'il ne reste plus qu'à célébrer, ils se contentent d'attendre sans ferveur particulière ni effusion de joie le passage des joueurs sous leurs yeux.
Au milieu d'un public acquis aux All Blacks, cette Kiwie a voulu saluer la "victoire morale et passionnée" de la France !
Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine
Très peu de chants - pas une seule fois l'hymne national, quelques "All Blacks, All Blacks" entonnés sporadiquement, des serpentins, des sourires, et les balayeuses qui entrent en action à peine Richie McCaw passé... Drôle d'ambiance pour un peuple sevré de Coupes du monde. Quelques heures plus tard, Auckland retrouvait sa tranquillité. Comme si de rien n'était. Comme si ce second titre appartenait déjà à l'Histoire.
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Le centre E.Leclerc de Varennes-sur-Seine, partenaire de Man-AllBlack.com