La Nouvelle-Zélande (2) - Conseils

"Aotearoa, le plus jeune pays au monde" - Tourism New Zealand 

La Nouvelle-Zélande est désormais le théâtre des opérations du M.A.B..  Au cours de ses interventions sur place, il tentera de vous faire découvrir le "Pays du long nuage blanc" - Aotearoa,  ainsi nommé par Kupe, premier homme (māori), selon la légende, à avoir découvert cette nouvelle terre.

Mais avant le déploiement, le renseignement : le M.A.B. a fait ses fonds de tiroirs pour vous fournir une fiche d'information complète sur son nouveau champ de travail/terrain de chasse, la Nouvelle-Zélande, l'un des derniers endroits de la planète à avoir été découverts par l'Homme. Et désormais redécouverts par le M.A.B....

Accédez en un clic au Dossier NZ11-1 - Carte d'identité de la Nouvelle-Zélande
(présentation générale du pays)

Passeport

Le M.A.B. part en éclaireur. Si vous aussi, vous souhaitez lancer une expédition en Nouvelle-Zélande et avez envie de marcher dans ses pas, le M.A.B. vous donne les pistes pour  ne pas manquer votre opération ! Passage en revue des petites démarches et grandes questions d'un départ aux Antipodes.

AVANT DE PARTIR

Quel visa ?

Vous partez pour des vacances de moins de trois mois ? Vous pouvez déjà rayer la ligne "Visa" de votre liste de choses à faire ! Les touristes français en sont dispensés.

Vous avez entre 18 et 30 ans ? Le bon plan s'appelle "Visa Vacances Travail" : comme son nom l'indique, il vous permet d'alterner vacances et travail, pendant 12 mois maximum ! Les places ne sont plus limitées et la demande se fait très facilement.

>>> Toutes les précisions sur le site d'Immigration NZ.

Vous partez en stage, vous avez trouvé un travail ou vous allez étudier en Nouvelle-Zélande ? Vous devrez immanquablement passer par la case administrative...

>>> Tous les détails sur le site de l'Ambassade de Nouvelle-Zélande en France.

Quel billet ?

Partir à l'autre bout du monde, c'est long et c'est loin. C'est un pléonasme. A plus de 18.500 kilomètres de Paris, la Nouvelle-Zélande se mérite. Le voyage en avion est donc déjà en soi une épopée : comptez plus de 20 heures de vol et au moins une escale avant de pouvoir fouler le plancher des moutons. Prévoyez aussi un billet open pour plus de flexibilité sur votre date de retour : tant qu'à avoir fait tout ce trajet, autant prendre le temps d'en profiter !

Vue sous cet angle, la Nouvelle-Zélande paraît un peu perdue, et très lointaine...

Une vingtaine de compagnies aériennes desservent l'aéroport d'Auckland, principale porte d'entrée du pays. Vous pouvez aussi choisir d'atterrir à Christchurch, plus rarement à Wellington, Rotorua ou Queenstown. Coût total de l'opération aérienne : entre 1.000 et 1.400 euros pour un billet aller-retour vers Auckland. Et oui, la Nouvelle-Zélande, c'est du temps et de l'argent...

Quelle assurance ?

Restons dans les histoires de gros sous... vous aurez peut-être besoin de justifier d'une assurance tous risques à votre arrivée en Nouvelle-Zélande - c'est, notamment, une obligation pour les détenteurs d'un Visa Vacances Travail... c'est aussi une question de bon sens !

Le M.A.B. s'abstiendra de tout conseil sur les contrats auxquels souscrire... la jungle des clauses, exceptions, conditions et autres détails écrits en tout petit au bas de la page lui est aussi impénétrable que les voies du Seigneur.

Une recommandation tout de même : adressez vous à des organismes spécialisés. Le premier d'entre eux, la Caisse des Français de l'Etranger, permet ainsi de rester sous le régime de la Sécurité sociale, même hors de France. Vous pouvez aussi vous adresser aux Frogs : l'agence de voyage francophone en Nouvelle-Zélande propose ses propres formules d'assurance.

Allez, une bonne nouvelle quand même : l'ACC - l'Accident Compensation Corporation. Cette agence publique intervient en cas d'accidents. Résidents ou touristes, fautifs ou victimes, son dispositif d'indemnisation est ouvert à tous. Attention toutefois : il ne peut en aucun cas se substituer à une assurance ! L'ACC ne vous sera d'aucun secours, par exemple, en cas de maladie.

>>> Tous les détails de l'ACC sur le site de l'ACC... logique !

Quelle banque ?

La question se pose surtout pour les longs séjours. En France, certaines banques proposent des services plus adaptés à l'international, et donc (un peu) moins chers : BNP-Paribas (Monde Expat'), la Société Générale (Jazz international) ou HSBC (Passeport), pour ne citer que ceux-là. Dans tous les cas, vous n'échapperez pas aux commissions et autres frais de change, pour le plus grand plaisir de votre banquier, et moins du vôtre !

SUR PLACE

Quelle banque ? (bis)

En Nouvelle-Zélande, l'ouverture d'un compte est indispensable si vous êtes amenés à travailler pour un employeur du pays (dans ce cas, vous aurez aussi besoin d'un numéro IRD, à demander au fisc éponyme, l'Inland Revenue Department - les démarches sont expliquées en ligne, comme ici pour les Visas Vacances Travail).

L'offre bancaire de base est simple : soit vous payez un forfait mensuel et vos opérations électroniques (retraits aux guichets, paiements avec la carte EFTPOS fournie, etc.) sont gratuites, soit vous ne payez aucune cotisation fixe, mais vous avez des frais pour chacune de vos transactions. Les principales banques nationales sont ANZ, Westpac (membre du réseau Global Alliance de BNP-Paribas), ASB, la National Bank et BNZ.

L'ouverture d'un compte est facile. Il vous suffit de présenter au moins deux papiers d'identité, voire un seul avec une carte bancaire internationale, et de déposer un certain montant dans votre nouvelle banque. Et roulez, jeunesse !

Quel(s) transport(s) ?

Rouler, oui, mais comment ? D'abord avec son permis de conduire international, à demander à la préfecture avant votre départ !

Pourquoi un permis ? Tout simplement parce que, comme bon nombre de pays anglo-saxons, la Nouvelle-Zélande est accro à l'auto. Une addiction qui s'accompagne généralement de bouchons, de perte de temps et parfois de crises de nerfs ! En effet, les transports publics ne sont pas le point fort des villes - même s'il en existe des (quand même) bien pratiques, comme le réseau de bus Link à Auckland. Il devient donc vite indispensable de louer ou d'acheter une voiture, un van ou un camping-car - ces deux dernières options étant particulièrement utiles et prisées des routards et autres touristes itinérants. Vous avez de la chance: le marché de l'occasion néo-zélandais est florissant et peu coûteux !

>>> Les adresses et les démarches à suivre sur le site des Frogs.

La location reste la meilleure solution pour des vacances de courte durée. Attention, vous devez avoir au moins 21 ans pour prendre un véhicule. Les principales enseignes internationales sont présentes en Nouvelle-Zélande (Avis, Hertz, Budget...), mais vous pouvez aussi vous adresser à des compagnies bien implantées dans la région, comme Omega ou Thrifty.

Sachez enfin que la conduite en Nouvelle-Zélande ne s'improvise pas. Certes, on roule à gauche, ce qui n'est pas le moindre des changements à adopter... mais le pays est surtout le seul au monde à suivre une règle de priorité un peu spéciale : la priorité à droite, tout le temps, même quand la voiture arrive en face de vous (image ci-contre et vidéo de démonstration ici-même) ! Cette spécificité est toutefois amenée à disparaître d'ici 2012. Selon l'Automobile Association, elle serait en partie responsable, chaque année, de 2.560 accidents survenus à des carrefours !

>>> Ces petites différences de conduite qui font toute la différence,

sur le site de l'Agence nationale des Transports.

Quel logement ?

La Nouvelle-Zélande accueille environ 2,5 millions de touristes par an. Autant dire que les infrastructures hôtelières, comme les solutions d'hébergement bon marché (campings et auberges de jeunesse), ne manquent pas ! Toutefois, pour la Coupe du monde de rugby, les capacités d'accueil, notamment à Auckland, risquent d'être sous forte pression.

>>> Les adresses des backpackers (auberges de jeunesse)

sur les sites des principaux réseaux : BBH, YHA et VIP.

Pour ceux qui restent plusieurs mois, la meilleure expérience reste celle de la colocation (flatting), qui cumule les avantages du prix, économique, et de l'immersion, culturelle. Vous trouverez probablement votre bonheur dans les petites annonces des journaux ou, plus certainement, sur l'inévitable Trademe ou le spécialiste Flatfinder. Coloc ou pas, dans tous les cas, les loyers sont indiqués à la semaine dans les petites annonces... pensez à mutliplier par 4 pour avoir une idée du montant mensuel ! 

Quel téléphone ?

Le vôtre, pardi ! Pour joindre et être joint, ne vous délestez pas de votre portable avant le départ : faîtes-le débloquer ! Cette manipulation est gratuite, et offerte par votre opérateur... mais à une condition : que vous la demandiez trois à six mois (en fonction de votre fournisseur) après la date d'achat du téléphone.

Cette simple démarche vous permettra ensuite d'utiliser sans problème votre appareil en Nouvelle-Zélande. Il vous suffira pour cela d'acheter une carte SIM  à votre arrivée et d'opter soit pour un forfait, soit pour des recharges prépayées. Après ça, vous n'aurez plus qu'à vous approcher de la belle / du beau Kiwi qui vous a tapé dans l'oeil il y a cinq minutes, pour lui donner votre 06... (enfin, votre 02, parce qu'un 06 en Nouvelle-Zélande, ça risque de faire sonner le téléphone chez un vignoble de Hawke's Bay... pas sûr que ce soit lui qui vous intéresse !).

>>> Les offres sur les sites des trois opérateurs mobiles : Telecom NZ, Vodafone et 2Degrees.

Pour appeler de Nouvelle-Zélande à l'étranger, vous trouverez également de nombreuses cartes internationales à des tarifs avantageux.

Quel coût ?

L'argent ne fait pas le bonheur, mais s'appuyer sur un budget fiable y contribue forcément quand on se prépare à voyager... Le M.A.B. a donc relevé pour vous quelques prix dans les magasins et répertorier certains coûts pour tenter de vous aider à y voir plus clair (taux de conversion utilisé : 1 NZ$ = 0,6 €) :

- le loyer : à Auckland, pour 200 NZ$ la semaine (120 €), vous pouvez trouver une colocation sympa et bien située sans souci

- le litre d'essence : environ 2 NZ$ le litre de sans-plomb (1,20 €)

- le menu classique dans un fast-food célèbre : 8,10 NZ$ (4,86 €)

- la bière au bar : autour de 8 NZ$ (4,8 €)

- le litre de lait : 2,45 NZ$ (1,47 €)

- les six oeufs : 3,50 NZ$ (2,1 €)

- le kilo de riz : 2,90 NZ$ (1,74 €)

Vous voulez en savoir plus ? Contactez le M.A.B. pour lui demander d'afficher les prix d'autres produits et services !

Des questions ?

Ce passage en revue ne prétend pas être exhaustif. Il résume les questions essentielles que chacun peut  (doit) se poser à la préparation d'un voyage à l'étranger. Si toutefois, il vous semblait que le M.A.B. avait omis un point essentiel dans son rapport, il est à votre écoute et corrigera sans tarder cet oubli.

Notez toutefois que la  profession du M.A.B. n'est pas agent de voyage, mais agent spécial.

Un agent quasi-journaliste...

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