L'hôtel des Bleus (2), entre sérénité et simplicité

Publié le par Le M.A.B. - Pierrick Lieben

Ils sont arrivés ! Les Bleus ont posé le pied sur le sol néo-zélandais ce mercredi, vers 14h, heure locale. Ils sont désormais installés à leur hôtel de Takapuna, au North Shore, où ils tenteront de récupérer au plus vite de leur long voyage au bout du monde, tout en s'adaptant au décalage horaire.

 

Le M.A.B. vous a fait découvrir il y a quelques jours le camp de base des Bleus en vidéo. Il vous propose à présent d'en apprendre un peu plus sur le Spencer on Byron et ses environs.

 

 

Simplicité : un hôtel de prestige sans ostentation

 

L'équipe de France de football avait choqué l'an passé en Afrique du Sud, en jetant son dévolu sur le Pezula Resort de Knysna, un hôtel de luxe à près de 600 euros la chambre. Rien de tout cela en 2011 avec les Bleus du rugby. C'est ce que le M.A.B. a expliqué dans RTL Midi ce 31 août :

 

 

 

Sérénité :  un camp de base sans surprotection

 

Pas de polémique en vue donc autour de l'hébergement du XV de France. Un hôtel apparemment bien sous tous rapports, comme le M.A.B. l'a constaté dans cet article publié dans Le Parisien/Aujourd'hui en France du 31 août, et reproduit ici en version longue :

 

Après 34 heures de voyage et trois escales, l’équipe de France était attendue ce matin dans sa nouvelle demeure, le Spencer on Byron. Le drapeau tricolore flotte depuis plusieurs mois au pied de l’imposante tour de vingt étages et dans le hall d’entrée, l’hôtel a déroulé le tapis… bleu ! Mais plus que cette décoration fortuite, le point fort de cet établissement du North Shore réside dans sa situation idéale sur la rive nord d’Auckland, à en croire Terry Holt, son directeur marketing : « nous sommes à 200 mètres de la plage de Takapuna, loin du centre-ville, dans un endroit paisible et sûr : c’est bon pour leur confort et leur concentration ».

 

Plage.jpg

La plage de Takapuna, avec vue sur le volcan éteint de Rangitoto

Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine

 

Chics mais sobres, les suites accueilleront chacune deux joueurs, dont un dormira dans le salon, transformé en chambre pour l’occasion. Tous auront toutefois droit à des lits tout neufs, prévus pour des gabarits de rugbymen ! Les Bleus auront accès à la piscine et au spa extérieurs de l’hôtel, chauffés respectivement à 28 et 38 degrés. Trois salles seront par ailleurs réservées à l’équipe : une pour l’entraînement physique, une autre pour la détente et une dernière pour les repas. Les cuisines de l’hôtel seront d’ailleurs mises à rude épreuve. « Leurs requêtes diététiques très détaillées suivent un programme quotidien incroyable », explique Terry Holt.

 

Piscine.jpg

La piscine extérieure de l'hôtel atteint les 28 degrés

Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine

 

Si les Bleus seront choyés, le Spencer on Byron ne sera pas pour autant un camp retranché. L’équipe prendra ses quartiers sur trois étages, le reste de l’établissement étant occupé par des clients ordinaires, prêts à débourser 130 à 350 euros la nuit. Il leur sera donc possible de croiser Marc Lièvremont et ses hommes dans les couloirs. Mais gare aux supporters envahissants : « nous nous assurerons que personne n’en profitera pour arrêter les joueurs et leur demander des autographes, avertit Estelle Verani, une Française recrutée pour le Mondial. Notre but est au contraire qu’ils soient le plus serein possible pour se concentrer sur leur tournoi ». « Nous aurons notre propre dispositif de sécurité, en plus d’une présence policière néo-zélandaise », complète Terry Holt, confiant que ses compatriotes sauront se tenir.

 

Hôtel et bowling

Au pied de l'hôtel, le club de "bowling extérieur" de Takapuna

Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine

 

Autour de l’hôtel, les Néo-Zélandais expriment d’ailleurs fierté et respect envers leurs futurs voisins. A commencer par l’ancien capitaine des All Blacks Gary Whetton, dont la compagnie d’assurance est installée à deux pas de là. « Les supporters français sont de bons amis, se réjouit le champion du monde 1987. Ce sera fantastique de les croiser ici. Je vais peut-être penser à accrocher des drapeaux bleu-blanc-rouge à ma porte », s’exclame-t-il dans un éclat de rire. Au pied du camp de base des Bleus, un groupe de retraités s’évertue à lancer d’étranges boules ovales sur un carré de terrain vert. Les yeux pétillent à l’idée que certains joueurs français, du haut de leur chambre, les observeront peut-être pratiquer leur « bowling » d’extérieur. « Ils peuvent venir, on leur apprendra à jouer », plaisante Frank Innes, ravi d’avoir comme public potentiel « l’une des équipes de rugby les plus attractives » du Mondial.

 


Vous prévoyez de partir en Nouvelle-Zélande ? Consultez la page Conseils du M.A.B. !

Leclerc-logo

Le centre E.Leclerc de Varennes-sur-Seine, partenaire de Man-AllBlack.com


Publié dans Rugby crazy

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article