France-Japon : soleil levant pour Kirwan et les supporters tricolores
La France a fait son entrée samedi dans la Coupe du monde contre un adversaire qu'elle connaissait mal, les Brave Blossoms du Japon. Un match-piège qui a bien failli coûter cher au XV tricolore.
Les valeureux Nippons, récents vainqueurs de la Coupe des nations du Pacifique, ont frôlé l'exploit au North Harbour Stadium, contre des Bleus brouillons. Le score flatteur de la partie (47-21) ne reflète pas la combativité des Japonais, revenus à quatre points seulement des Français en seconde période.
Le M.A.B. avait pourtant mis les Bleus en garde dans ce sujet réalisé pour RTL autour du sélectionneur John Kirwan, ancien champion du monde All Black, devenu entraîneur du Pays du soleil levant :
Les supporters français répondent présents
Ce match contre le Japon était autant un test pour l'équipe de France qu'un rendez-vous pour ses supporters, comme le M.A.B. l'a expliqué dans cet article préparé pour le journal Le Parisien/Aujourd'hui en France, quelques heures avant le coup d'envoi :
Tout comme son équipe, la colonie française en Nouvelle-Zélande ne veut pas rater son entrée en Coupe du monde, ce matin, contre le Japon. Pour le premier match des Bleus, les supporters tricolores espèrent marquer les esprits, et se faire entendre. Ils se sont donnés rendez-vous trois heures avant le coup d’envoi, dans un bar à tapas, à dix minutes du North Harbour Stadium, pour une arrivée prévue en cortège. « Nous allons débarquer en équipe pour faire bloc, prévient Baptiste. Nous voulons montrer que les Français sont tous ensemble et prêts à faire du bruit pour leur équipe ». Plus pragmatique, Florence Ichter, la vice-présidente d’Auckland Accueil, l’association à l’origine du rassemblement, se réjouit aussi « d’éviter la cohue sur les routes pour se rendre au stade » !
De nombreux Français ont prévu le déplacement jusqu’à l’enceinte du North Shore aujourd’hui, en raison du prix modeste de la place (entre 23 et 56 euros) et de la disponibilité des tickets. Mais Baptiste n’aurait manqué le début de la campagne mondiale des Bleus pour rien au monde : « j’attends ce moment depuis quatre ans, confie-t-il. Ce n’est évidemment pas pour l’adversaire du jour que je voulais assister à ce match, même si les Japonais sont une équipe en plein développement, mais bel et bien pour supporter la France dès ses premiers pas dans la compétition et vérifier la forme des joueurs. Je veux aussi voir si l’équipe part sur de bonnes bases ».
La France a connu un match à l'envers contre le Japon...
Pierrick Lieben, avec E.Leclerc Varennes-sur-Seine
« On est venu jusqu’en Nouvelle-Zélande pour montrer que l’on croit en eux, renchérit Louis qui n’a pas manqué une seule apparition publique de l’équipe depuis son arrivée dans le pays. On apporte notre pierre à l’édifice ». Même Florence, pourtant peu concernée par le ballon ovale, a fini par se prendre au jeu : « le rugby n’est pas ma passion, sourit cette artiste-peintre installée à Auckland depuis quatre ans, mais il y a un tel engouement pour ce sport que je m’y mets aussi. Je viens d’accrocher des drapeaux tricolores tout autour de la maison… je n’aurais jamais fait cela en France ! ».
Ravis de pouvoir prendre part dans le pays du rugby à l’événement le plus important de la planète ovale, les supporters ont toutefois l’esprit tourné vers le 24 septembre. L’affrontement entre les Bleus et les All Blacks, troisième match de poule des deux équipes, est attendu avec impatience et délectation par l’ensemble des Français, visiteurs comme expatriés. Et ce premier match contre le Japon n’était, pour eux, qu’un tour de chauffe.
Vous prévoyez de partir en Nouvelle-Zélande ? Consultez la page Conseils du M.A.B. !
Le centre E.Leclerc de Varennes-sur-Seine, partenaire de Man-AllBlack.com